La technique du lambeau (dite du « grand dorsal ») présente de nombreux avantages : la souplesse, le naturel, la longévité.
Parce que je considère que le résultat est plus naturel (pas de prothèse, ou alors plus petite), plus esthétique et parce qu’il vieillit mieux et de manière harmonieuse.
Parce que votre dos, où je propose de prélever peau, graisse et muscle, est généreux ! La cicatrice, courte et horizontale dans votre dos, se dissimulera dans la bretelle de la robe ou du soutien-gorge et s’estompera avec le temps. Je ne fais jamais de cicatrice verticale ou oblique !
Parce qu’on peut toujours compléter ce prélèvement par une prothèse ou un peu de graisse. Précisément, le lambeau est un « nid » où l’on pourra effectuer des greffes de graisse (lipofeeling) dans les meilleures conditions.
Quand on ne dispose pas d’assez de peau (ou quand la qualité de la peau n’est pas optimale), on s’expose au risque du rejet de l’implant. La technique du lambeau est alors la meilleure alternative, de mon point de vue, notamment parce que la peau de votre dos n’a pas été irradiée.
La reconstruction par lambeau n’est pas une punition, c’est une solution !
Le docteur Muriel Perrault de Jotemps évoque l’ensemble des avantages de la technique de reconstruction dite du « grand dorsal ».
Je vous opère en position semi-assise (nos seins sont identiques en position allongée alors qu’ils se « révèlent » en position assise), les bras le long du corps pour ne pas modifier la position physiologique du sillon sous-mammaire. Ne croyez rien des émissions ou des séries où les patientes ont les bras en croix !
J’interviens par la cicatrice de la mammectomie.
Je décolle les tissus et je crée « une poche » pour accueillir le volume de la future prothèse. Puis je la mets en place.
Si nous l’avons décidé ensemble, j’interviens pour la symétrie du sein opposé.
Je pose un pansement léger, non compressif, qui modèle le nouveau galbe.
Je ne commande pas la prothèse avant l’opération : privilège de mon hyperspécialisation et de l’activité de la clinique, je dispose de toute la gamme des prothèses à portée de main, à proximité de la salle d’opération.
C’est une fois la « loge » de la prothèse préparée que je place « pour essai » la prothèse qui me paraît adéquate.
Je change et en essaie une autre tant que je ne suis pas satisfaite.
Il arrive que se forme une coque fibreuse, appelée « périprothétique » littéralement « autour de la prothèse ».
C’est une réaction possible du corps à « l’intrusion » de l’implant
et, parfois, à la radiothérapie.
Cela peut aller d’un simple raffermissement du sein à une constriction qui peut être gênante, voire une déformation visible avec, dans les cas extrêmes, la formation d’une sphère dure, douloureuse et excentrée.
On peut alors réopérer.
Ces complications sont de plus en plus rares grâce aux progrès accomplis dans les techniques chirurgicales et, surtout, la conception des implants.
Les techniques de greffe graisseuse sont contraignantes et présentent des limites.
Le lipofilling n’est pas adapté à toutes les femmes.