Les prothèses et
implants mammaires

Retrouvez votre sourire et votre confiance en vous
avec une esthétique adaptée à votre corps

Dans le parcours intime de chaque femme vers l’acceptation et l’amour de soi, la chirurgie d’augmentation mammaire représente bien plus qu’une intervention esthétique; elle symbolise une quête de bien-être, d’harmonie et d’affirmation de soi. Loin de se limiter à une question de taille ou de volume, le choix d’une prothèse mammaire s’ancre dans une compréhension profonde des désirs individuels, des besoins médicaux, et des objectifs personnels. Cette démarche, à la fois artistique et médicale, implique une sélection méticuleuse de l’implant idéal – rond ou anatomique, posé sous le muscle pour un rendu plus naturel, ou au-dessus pour un soutien optimal, chaque détail compte. La sécurité, pilier central de toute intervention, se conjugue à la recherche d’un esthétisme personnalisé, guidé par des techniques chirurgicales de pointe et une écoute attentive du patient. Entre les mains d’un chirurgien expert, chaque prothèse devient une promesse de renouveau, offrant non seulement un changement visible mais aussi une transformation intérieure, où la confiance et l’estime de soi se trouvent magnifiées. Plongez avec nous dans l’exploration de ce voyage transformatif, où la science rencontre l’art pour redéfinir les contours d’une féminité assumée et célébrée.

L'art de choisir la taille de vos prothèses : entre technique et morphologie

Les clés d'un décolleté naturel et harmonieux

Oui, bien ÉVIDEMMENT c’est bien vous qui choisissez la taille future de vos seins et donc la taille de vos prothèses. Nous en discutons ensemble et je vous dirai ce qui est réalisable ou pas techniquement et morphologiquement pour chacune . Un bonnet Z ne va pas à tout le monde et un bonnet B peut être frustrant pour certaines aussi .
Ainsi déjà la taille de la prothèse sera guidée par la morphologie initiale du sein, et de la patiente en général.

Un tour de dos en 85 n’aura pas la même prothèse qu’une patiente qui un thorax plus large en 95 : ainsi nous mesurerons la base du sein et à partir de là nous pouvons décliner la projection du futur sein ( un peu comme le bonnet ). Cette projection se décline en 5 profils de prothèse . Et à partir de là c’est un peu de la haute couture : car c’est bien la prothèse qui s’adapte à vous et non l’inverse .

Pour affiner, nous ferons au cabinet des essais avec vous devant le miroir (venir en consultation avec un soutien-gorge en »dentelles triangles souple » , sans mousse, avec tee-shirt blanc, moulant de façon à ce que l’essai soit le plus précis possible). Je mettrai des prothèses de profil différent dans ce dernier et cela nous permettra de vous projeter avec votre nouveau décolleté.. De même j’aime bien que mes patientes viennent avec des photos de seins dont elles ont envie pour encore affiner et voir les limites aussi du « possible chirurgical ». Je ne veux pas utiliser un logiciel de « morphing » car je le trouve mensonger et « trop vendeur » .

Ainsi, ensemble, nous choisirons le volume adapté pour l’augmentation mammaire. Ce volume sera vérifié et confirmé durant l’intervention grâce à l’utilisation d’une ou plusieurs prothèses d’essai pour arriver au plus près de votre projet. Et enfin je peux utiliser la prothèse définitive la plus adaptée, afin d’obtenir le meilleur résultat esthétique et morphologique possible.

Vos questions sur les prothèses mammaires

Oui, bien ÉVIDEMMENT c’est bien vous qui choisissez la taille future de vos seins et donc la taille de vos prothèses. Nous en discutons ensemble et je vous dirai ce qui est réalisable ou pas techniquement et morphologiquement pour chacune . Un bonnet Z ne va pas à tout le monde et un bonnet B peut être frustrant pour certaines aussi . Ainsi déjà la taille de la prothèse sera guidée par la morphologie initiale du sein, et de la patiente en général. Un tour de dos en 85 n’aura pas la même prothèse qu’une patiente qui un thorax plus large en 95 : ainsi nous mesurerons la base du sein et à partir de là nous pouvons décliner la projection du futur sein ( un peu comme le bonnet ). Cette projection se décline en 5 profils de prothèse . Et à partir de là c’est un peu de la Haute couture : car c’est bien la prothèse qui s’adapte à vous et non l’inverse . Pour affiner nous ferons au cabinet des essais avec vous devant le miroir (venir en consultation avec un soutien-gorge en »dentelles triangles souple » , sans mousse, avec tee-shirt blanc, moulant- de façon à ce que l’essai soit le plus précis possible). Je mettrai des prothèses de profil différent dans ce dernier et cela nous permettra de vous projeter avec votre nouveau décolleté.. De même j’aime bien que mes patientes viennent avec des photos de seins dont elles ont envie pour encore affiner et voir les limites aussi du « possible chirurgical ». Je ne veux pas utiliser un logiciel de « morphing » car je le trouve mensonger et « trop vendeur « . Ainsi, ensemble, nous choisirons le volume adapté pour l’augmentation mammaire. Ce volume sera vérifié et confirmé durant l’intervention grâce à l’utilisation d’une ou plusieurs prothèses d’essai pour arriver au plus près de votre projet. Et enfin je peux utiliser la prothèse définitive la plus adaptée, afin d’obtenir le meilleur résultat esthétique et morphologique possible.

Non, il n’est pas possible de choisir totalement la forme de ses seins. Dans ma pratique je bannis les seins en forme de « pamplemousse- pastèque » posés sur le thorax.
En plaçant la prothèse mammaire en Dual-Plan ( rétro musculaire en supéro interne et rétro glandulaire en inféro externe) et en redessinant son sillon sous-mammaire comme en reconstruction mammaire , on peut avec de l’expérience chirurgicale redonner au sein une forme naturelle et avoir une jolie pente de profil .

À l’inverse, si la patiente a très peu de peau en excès comme souvent une jeune fille qui a une vraie hypotrophie congénitale, je ne pourrai pas lui faire un sein qui tombe en poire ! car il nous manquera de la peau !!
Ainsi, les seins augmentés par prothèses ont une forme en général assez ronde (dite « en pomme « comme c’est d’ailleurs la demande de la majorité des patientes, qui souhaite retrouver un joli galbe des seins, avec un profil en pente douce naturel. Et d’ailleurs je demande souvent à mes patientes « que dois je faire ? Faire en priorité la forme ou le volume « Et le plus souvent elles me répondent que la forme prime sur le volume. » Car évidemment avec d’importants volumes de prothèses nous ne pouvons plus faire du naturel.

Notre image avec beaucoup de mes patientes c’est d’avoir « sous la robe à bretelles les seins qui tiennent debout tout seul » !!! .

Le sein augmenté par prothèse est initialement un peu ferme puis, dès 15 jours, sous l’effet de l’assouplissement des tissus et de la fonte des oedemes, le sein s’assouplit et donne une consistance de sein ferme de jeune femme.

Le sein augmenté par prothèse donne un sein assez ferme, mais plutôt agréable pour le conjoint.

La peau réagit très bien à l’augmentation mammaire, et est retendue par la mise en place de prothèses. Dans le cas des jeunes femmes adolescentes chez lesquelles la peau peut être très tonique, l’assouplissement cutané se fait progressivement sur 1 à 3 mois.

Par contre si la peau est fine et le sein ptosé ( sein avec mamelon et aréole qui tombent  ) la prothèse seule n’est pas suffisante : il faut alors recentrer le mamelon sur le nouveau cône mammaire pour lui redonner une nouvelle forme harmonieuse ( QS ptose mammaire)

Les prothèses sont prévues pour avoir une durée de vie habituelle d’au moins dix ans. En moyenne, à 10 ans, 8% des prothèses sont à changer. A partir de dix ans, il faudra se soumettre à une surveillance régulière, et au moindre changement de consistance (consistance trop molle ou consistance trop ferme) ou de changement de volume, vous reviendrez me revoir pour un examen plus précis et en particulier une demande de radiologie spécifique.

Nous commencerons alors à nous poser la question de leur éventuel changement.

Mais comme toutes les femmes une surveillance mammaire est de toute façon conseillée,  avec mammographie et échographie et surveillance clinique par le gynécologue. Au moindre doute sur vos implants , vous pouvez revenir me voir pour refaire le point.

Je préfère l’écrire en toute transparence : les prothèses mammaire n’ont JAMAIS été posées à VIE ! Si certaines marques à une époque ont fait leur marketing là-dessus c’est tout à fait mensonger. Ces mêmes marques qui aujourd’hui ont disparue du marché !

Aucune prothèse n’est « promise » à vie . IL faudra les changer un jour. Sur un rythme de tous les 10 à 15 ans mais avec une bonne nouvelle : le changement est infiniment plus simple, moins douloureux. Cette intervention se fait en ambulatoire sans aucun drain. Les seuls médicaments anti-douleur restent le paracétamol.

Le changement 10 à 15 ans plus tard permet aussi de faire des retouches du sein, le temps est passé par là ! nous pouvons en profiter pour le remonter, augmenter ou diminuer les volumes.

Il n’y a pas de problème pour une grossesse après une intervention d’augmentation mammaire par prothèses.

On conseille habituellement d’attendre plusieurs mois, voire une année après l’opération mais en pratique, mais il n’y a pas de problème particulier d’une grossesse après augmentation mammaire par prothèses. Le volume de la partie prothétique ne change pas du fait de la maternité. Mais après une grossesse, la partie native du sein peut prendre ou perdre du volume (la partie fibreuse ou glandulaire peut perdre du volume).

L’allaitement n’est pas contre-indiqué après la pause d’implants mammaires. Chaque femme a un certain potentiel d’allaitement et il est difficile de prévoir la réussite d’un allaitement.

La voie d’abord ne joue pas dans cette possibilité d’allaitement, en particulier la voie péri-aréolaire inférieure (avec abord direct vers le muscle pectoral sans décollement rétro-aréolaire) ne modifie pas la production de lait.

Cependant, il faut savoir que la réussite d’un allaitement n’est jamais de 100% (environ 65%).

Le développement des vergetures correspond à une fracture du derme de la peau sous l’imprégnation principalement du Cortisol et de la Progestérone .

Les vergetures surviennent généralement durant la production importante de ces hormones soit au moment de la puberté et de la grossesse. Il n’y a donc pas de risque particulier de vergetures lors d’une augmentation mammaire par prothèses.

Porter des prothèses mammaires n’augmente pas le risque de cancer du sein, mais il ne le supprime pas.

Les études épidémiologiques disponibles actuellement confirment l’absence de sur-risque d’adénocarcinome mammaire chez les femmes porteuses d’implants mammaires en comparaison avec la population générale (léger sous-risque par rapport à la population globale c’est-à-dire moins de risque que dans la population non implantée).

Il a été publié récemment des cas extrêmement rares de cancer dans le sein mais mais ne touchant pas la glande mammaire elle même , ce sont les lymphomes anaplasiques à grandes cellules (LAGC) CD30+ ALK- qui surviennent essentiellement sur les prothèses anatomiques à texture importante, appelées macro-texturées, principalement sur l’enveloppe Biocell de la marque Mac Ghan, Inamed, ou Allergan. 

Depuis 22 ans je n’ai jamais aimé ni utilisé ces prothèses macro texturées.

Au départ l’idée de ces prothèses «anatomiques» avec une forme en goutte d’eau plus naturelles était une bonne idée. Sauf que ces prothèses pouvaient se retourner dans le sein et cette rotation entrainait une déformation du sein. Ce risque de rotation est élevé (chiffre réel est plus proche de 15% à 10 ans et non de 1 à 2% avancé par les promoteurs de la prothèse). Pour éviter cette rotation, le laboratoire a fabriqué une texture superficielle pour scratcher la prothèse un peu comme un Velcro ! L’effet naturel était totalement perdu : allongée sur le dos , la patiente se retrouvait avec des seins immobiles, scratchés, en forme de « montagne russe » !!

Non seulement i y a avait un risque de réintervention pour rotation de la prothèse, mais aucun effet naturel, mais pire : j’ai été amenée à opérer des patientes implantées initialement ailleurs avec ces prothèses et dans le sein au contact de la prothèse il y a avait une fausse membrane qui après examen au microscope nous montrait des grains de silicone libres dans la loge !!

Et surtout il a été publié récemment des cas extrêmement rares de lymphomes anaplasiques à grandes cellules (LAGC) CD30+ ALK- qui surviennent essentiellement sur les prothèses à texture importante, appelée macro-texturées, principalement sur l’enveloppe Biocell de la marque Mac Ghan, Inamed, ou Allergan. Ces cas de LAGC-AIM restent exceptionnels (56 cas répertoriés en France de 2010 à novembre 2018, et environ 600 cas au niveau mondial). Cela représente quelques cas chaque année en France- à confronter aux 58 969 cancers du sein diagnostiqués en 2017 en France. La très grande majorité des cas rencontrés en France ont eu une évolution locale favorable, sous réserve que le chirurgien réalise, lors de découverte de cette lésion, une capsulectomie absolument complète. Un bilan par un spécialiste du lymphome est alors nécessaire, mais il n’y a pas de traitement complémentaire à envisager (type chimiothérapie et radiothérapie) en l’absence de lésion tumorale intra- mammaire ; mais un suivi rapproché clinique et radiologique est nécessaire. En cas de lésion intra mammaire ou à distance, il s’agit alors d’une maladie différente nécessitant une prise en charge dans une unité spécialisée dans le traitement des lymphomes.

A titre strictement personnel et de bon sens, je n’ai JAMAIS utilisé de prothèses macro texturées avec du polyuréthanes même si celles-ci étaient les prothèse « salvatrices » en cas de coque récidivantes, soit disant.

Car pour les mêmes raisons que les précédentes vues plus haut il y a beaucoup d’effets secondaires ( rotation, scratch fausse membrane ) mais aussi risque de lymphome.

Il faut connaître le type de prothèses mammaires vous concernant. Pour cela, il faut consulter la carte des prothèses qui vous a été remise par le chirurgien. Je donne à mes patientes leur carte d’implantation où est inscrite la date d’intervention ainsi que la marque, le volume et les références obligatoires des prothèses.

Si vous avez égaré cette carte, il vous faut contacter le chirurgien qui vous a opéré pour qu’il vous envoie le compte-rendu opératoire sur lequel doit être noté la marque et la référence des prothèses.

Les prothèses incriminées dans ce problème de LAGC-AIM sont les prothèses macro texturées type Biocell de la marque Allergan, Inamed, et Mac ghan (la marque a changé de nom à plusieurs reprises). Les prothèses lisses de cette marque ne sont pas concernées par ce problème.

Actuellement, elles ne doivent plus être implantées en France et Europe, car elles ne possèdent plus le marquage CE depuis le 17 décembre 2018.

Non, par conviction et par choix, je n’ai jamais implanté de prothèse de cette marque, en augmentation mammaire.

C’est un point important à préciser, car il a fait l’objet d’amalgames. L’enveloppe des prothèses peut être lisse, ou présenter des microreliefs. Si les micro reliefs sont peu importants, on parle alors de prothèses micro texturées ; s’ils sont importants, on parle de prothèses « macro texturées ». Or, ce sont les prothèses macro texturées Biocell de la marque Allergan qui posent problèmes, notamment pour le risque de LAGC-AIM.

Nous utilisons des prothèses micro texturées (microtextures fines) qui semblent les plus sûres actuellement. Nous n’utilisons pas de prothèses macro texturées pour trois raisons : la première est qu’il semble que la macrotexture augmente la fréquence des ruptures prothétiques. L’effet « Velcro » lié la macrotexture fait que les contraintes de plicature sur les bords de la prothèse se font de façon répétées aux mêmes endroits (et non de façon aléatoire sur tout le pourtour de l’enveloppe (comme c’est le cas avec les prothèses micro texturées ou lisses). Cette plicature répétée sur le même point (comme un plastique que l’on plie de façon répétée au même endroit) augmente les ruptures sur plis. La deuxième raison et la plus importante est que la macrotexture semble bien favoriser de façon nette (risque 14 fois plus élevé) le développement de lymphomes anaplasiques à grandes cellules CD30+ ALK- survenant sur prothèses mammaires. Bien que ces cas soient exceptionnels, ils surviennent principalement sur des enveloppes macro texturées de type Biocell du laboratoire Allergan.

Compte tenu du devoir de sécurité et de précaution indispensables dans le domaine de toute chirurgie , je pense qu’il ne faut pas implanter des prothèses macro texturées, même en reconstruction mammaire. Je ne les ai jamais utilisées ce d’autant qu’en augmentation mammaire comme en reconstruction nous avons d’autres solutions plus sécurisées pour obtenir de beaux résultats.

Cancer du sein et prothèses

Dissiper les doutes

Cette intervention n’augmente pas le risque de cancer du sein. L’étude des séries importantes publiées montre au contraire un risque inférieur de cancer du sein chez les patientes implantées En l’absence de coques, le fait d’avoir des prothèses mammaires gêne peu la surveillance manuelle et l’interprétation des clichés mammographiques.

Il est souhaitable de réaliser une mammographie de référence 1 an après l’intervention avec une échographie, à faire, si possible, par un radiologue qui a l’habitude de suivre des seins augmentés par prothèses.

Une surveillance annuelle des seins augmentés par prothèses est recommandée après 6 ans d’implantation. Par contre, comme toute femme, en cas de tuméfaction ou de lésion vue à l’imagerie du sein, une micro biopsie devra être réalisée. Elle peut être rendue plus délicate à faire, justifiant l’intervention d’un radiologue expert, que nous vous indiquerions en cas de besoin.

Porter des prothèses mammaires n’augmente pas le risque de cancer du sein, mais il ne le supprime pas.

Les études épidémiologiques disponibles actuellement confirment l’absence de sur-risque d’adénocarcinome mammaire chez les femmes porteuses d’implants mammaires en comparaison avec la population générale (léger sous-risque par rapport à la population globale c’est-à-dire moins de risque que dans la population non implantée).

Il a été publié récemment des cas extrêmement rares de cancer dans le sein mais mais ne touchant pas la glande mammaire elle même , ce sont les lymphomes anaplasiques à grandes cellules (LAGC) CD30+ ALK- qui surviennent essentiellement sur les prothèses anatomiques à texture importante, appelées macro-texturées, principalement sur l’enveloppe Biocell de la marque Mac Ghan, Inamed, ou Allergan. 

Depuis 22 ans je n’ai jamais aimé ni utilisé ces prothèses macro texturées.

Au départ l’idée de ces prothèses «anatomiques» avec une forme en goutte d’eau plus naturelles était une bonne idée. Sauf que ces prothèses pouvaient se retourner dans le sein et cette rotation entrainait une déformation du sein. Ce risque de rotation est élevé (chiffre réel est plus proche de 15% à 10 ans et non de 1 à 2% avancé par les promoteurs de la prothèse). Pour éviter cette rotation, le laboratoire a fabriqué une texture superficielle pour scratcher la prothèse un peu comme un Velcro ! L’effet naturel était totalement perdu : allongée sur le dos , la patiente se retrouvait avec des seins immobiles, scratchés, en forme de « montagne russe » !!

Non seulement i y a avait un risque de réintervention pour rotation de la prothèse, mais aucun effet naturel, mais pire : j’ai été amenée à opérer des patientes implantées initialement ailleurs avec ces prothèses et dans le sein au contact de la prothèse il y a avait une fausse membrane qui après examen au microscope nous montrait des grains de silicone libres dans la loge !!

Et surtout il a été publié récemment des cas extrêmement rares de lymphomes anaplasiques à grandes cellules (LAGC) CD30+ ALK- qui surviennent essentiellement sur les prothèses à texture importante, appelée macro-texturées, principalement sur l’enveloppe Biocell de la marque Mac Ghan, Inamed, ou Allergan. Ces cas de LAGC-AIM restent exceptionnels (56 cas répertoriés en France de 2010 à novembre 2018, et environ 600 cas au niveau mondial). Cela représente quelques cas chaque année en France- à confronter aux 58 969 cancers du sein diagnostiqués en 2017 en France. La très grande majorité des cas rencontrés en France ont eu une évolution locale favorable, sous réserve que le chirurgien réalise, lors de découverte de cette lésion, une capsulectomie absolument complète. Un bilan par un spécialiste du lymphome est alors nécessaire, mais il n’y a pas de traitement complémentaire à envisager (type chimiothérapie et radiothérapie) en l’absence de lésion tumorale intra- mammaire ; mais un suivi rapproché clinique et radiologique est nécessaire. En cas de lésion intra mammaire ou à distance, il s’agit alors d’une maladie différente nécessitant une prise en charge dans une unité spécialisée dans le traitement des lymphomes.

A titre strictement personnel et de bon sens, je n’ai JAMAIS utilisé de prothèses macro texturées avec du polyuréthanes même si celles-ci étaient les prothèse « salvatrices » en cas de coque récidivantes, soit disant.

Car pour les mêmes raisons que les précédentes vues plus haut il y a beaucoup d’effets secondaires ( rotation, scratch fausse membrane ) mais aussi risque de lymphome.

Il faut connaître le type de prothèses mammaires vous concernant. Pour cela, il faut consulter la carte des prothèses qui vous a été remise par le chirurgien. Je donne à mes patientes leur carte d’implantation où est inscrite la date d’intervention ainsi que la marque, le volume et les références obligatoires des prothèses.

Si vous avez égaré cette carte, il vous faut contacter le chirurgien qui vous a opéré pour qu’il vous envoie le compte-rendu opératoire sur lequel doit être noté la marque et la référence des prothèses.

Les prothèses incriminées dans ce problème de LAGC-AIM sont les prothèses macro texturées type Biocell de la marque Allergan, Inamed, et Mac ghan (la marque a changé de nom à plusieurs reprises). Les prothèses lisses de cette marque ne sont pas concernées par ce problème.

Actuellement, elles ne doivent plus être implantées en France et Europe, car elles ne possèdent plus le marquage CE depuis le 17 décembre 2018.

Non, par conviction et par choix, je n’ai jamais implanté de prothèse de cette marque, en augmentation mammaire.

C’est un point important à préciser, car il a fait l’objet d’amalgames. L’enveloppe des prothèses peut être lisse, ou présenter des microreliefs. Si les micro reliefs sont peu importants, on parle alors de prothèses micro texturées ; s’ils sont importants, on parle de prothèses « macro texturées ». Or, ce sont les prothèses macro texturées Biocell de la marque Allergan qui posent problèmes, notamment pour le risque de LAGC-AIM.

Nous utilisons des prothèses micro texturées (microtextures fines) qui semblent les plus sûres actuellement. Nous n’utilisons pas de prothèses macro texturées pour trois raisons : la première est qu’il semble que la macrotexture augmente la fréquence des ruptures prothétiques. L’effet « Velcro » lié la macrotexture fait que les contraintes de plicature sur les bords de la prothèse se font de façon répétées aux mêmes endroits (et non de façon aléatoire sur tout le pourtour de l’enveloppe (comme c’est le cas avec les prothèses micro texturées ou lisses). Cette plicature répétée sur le même point (comme un plastique que l’on plie de façon répétée au même endroit) augmente les ruptures sur plis. La deuxième raison et la plus importante est que la macrotexture semble bien favoriser de façon nette (risque 14 fois plus élevé) le développement de lymphomes anaplasiques à grandes cellules CD30+ ALK- survenant sur prothèses mammaires. Bien que ces cas soient exceptionnels, ils surviennent principalement sur des enveloppes macro texturées de type Biocell du laboratoire Allergan.

Compte tenu du devoir de sécurité et de précaution indispensables dans le domaine de toute chirurgie , je pense qu’il ne faut pas implanter des prothèses macro texturées, même en reconstruction mammaire. Je ne les ai jamais utilisées ce d’autant qu’en augmentation mammaire comme en reconstruction nous avons d’autres solutions plus sécurisées pour obtenir de beaux résultats.

Quelques Références

Les sources consultables