Les techniques de

reconstruction des mammaire

Les questions que vous vous posez

Les techniques de reconstruction des seins

Les questions que vous vous posez

Nous en parlons ensemble et nous choisissons ensemble. Je présente et j’explique, avec la patience et la précision requises, les options possibles. Histoire, notamment, de vous débarrasser des peurs et des certitudes nées au fil des lectures sur Internet !
 

La technique du lambeau (dite du « grand dorsal ») présente de nombreux avantages : la souplesse, le naturel, la longévité.

Transcription de la vidéo : En fonction de l’objectif de la patiente on va utiliser ou la prothèse seul qui donnera déjà un très joli résultat ou le lambeau qui sera plus on va dire en riant haute couture et permettent d’avoir quelque chose de plus souple plus naturel et qui en plus à une plus grande longévité puisqu’on apporte la peau que le chirurgien de mastectomies à enlever si on utilise qu’une prothèse sol il faut qu’on reconstruise bien si on sous ma mère et qu’on obtienne une jolie projections si on utilise le lambeau en plus celui-ci va nous permettre d’avoir un billet de couture qui correspond à cette pièce de soutien gorge et obtenir quelque chose de beaucoup plus naturelle plus mobile et plus sensibles
La qualité de la peau de votre thorax, en particulier si vous avez reçu une radiothérapie ​La quantité de peau disponible sur votre thorax La position de la cicatrice de mammectomie et la qualité de la cicatrice La morphologie de l’autre sein Votre silhouette Et surtout, vos désirs et votre tolérance aux interventions et aux cicatrices.
La pose d’une prothèse mammaire est notamment envisageable lorsque la peau du thorax, côté mammectomie, est de bonne qualité. Si elle est trop tendue, pas assez souple ou marquée par la radiothérapie, la prothèse risque d’être rejetée : il faut plus vraisemblablement que je prélève ailleurs une peau non-irradiée et choisisse une technique plus sophistiquée comme le lambeau dorsal.

Parce que je considère que le résultat est plus naturel (pas de prothèse, ou alors plus petite), plus esthétique et parce qu’il vieillit mieux et de manière harmonieuse.

​Parce que votre dos, où je propose de prélever peau, graisse et muscle, est généreux ! La cicatrice, courte et horizontale dans votre dos, se dissimulera dans la bretelle de la robe ou du soutien-gorge et s’estompera avec le temps. Je ne fais jamais de cicatrice verticale ou oblique !

​Parce qu’on peut toujours compléter ce prélèvement par une prothèse ou un peu de graisse. Précisément, le lambeau est un « nid » où l’on pourra effectuer des greffes de graisse (lipofeeling) dans les meilleures conditions.

​Quand on ne dispose pas d’assez de peau (ou quand la qualité de la peau n’est pas optimale), on s’expose au risque du rejet de l’implant. La technique du lambeau est alors la meilleure alternative, de mon point de vue, notamment parce que la peau de votre dos n’a pas été irradiée.

​La reconstruction par lambeau n’est pas une punition, c’est une solution !

D’autres techniques que celle du lambeau dorsal existent : elles consistent à travailler avec la peau et la graisse de l’abdomen (comme ce qu’on appelle le lambeau DIEP) ou un lambeau de la fesse ou de la face interne de cuisse. Ces lambeaux permettent de travailler sans prothèse mais l’intervention est beaucoup plus lourde. La technique nécessite de coudre les extrémités des vaisseaux pour rétablir la vascularisation, elle dure en moyenne 8 heures d’anesthésie générale avec un passage obligatoire (au moins une nuit) en réanimation chirurgicale. En effet cette intervention présente des risques lourds d’hémorragie, de phlébite, d’embolie pulmonaire (infarctus du poumon) et d’infection, souvent sous-estimés. Lorsqu’une femme vient de vivre une chimiothérapie et une radiothérapie, la question mérite d’être posée : doit-on lui faire prendre des risques vitaux pour une reconstruction mammaire ? Pour ma part, je trouve ces risques disproportionnés. Par ailleurs, la cicatrice de la zone de prélèvement du lambeau (sur l’abdomen, la fesse ou la face interne d’une cuisse asymétrique) reste visible. La lourdeur de l’intervention ne permet pas au chirurgien de s’appliquer à l’esthétique de la cicatrice finale. En comparaison, la technique du grand dorsal demande deux heures, elle déplace, intacte, la vascularisation dans le creux axillaire (sous le bras) et la cicatrice, qui blanchira bien avec le temps, peut être dissimulée dans la bretelle horizontale du soutien-gorge.
 

Le docteur Muriel Perrault de Jotemps évoque l’ensemble des avantages de la technique de reconstruction dite du « grand dorsal ».

Je vous opère en position semi-assise (nos seins sont identiques en position allongée alors qu’ils se « révèlent » en position assise), les bras le long du corps pour ne pas modifier la position physiologique du sillon sous-mammaire. Ne croyez rien des émissions ou des séries où les patientes ont les bras en croix !

​J’interviens par la cicatrice de la mammectomie.

Je décolle les tissus et je crée « une poche » pour accueillir le volume de la future prothèse. Puis je la mets en place.

​Si nous l’avons décidé ensemble, j’interviens pour la symétrie du sein opposé.

​Je pose un pansement léger, non compressif, qui modèle le nouveau galbe.

Depuis 25 ans, je privilégie les implants les plus sécurisés selon les critères suivants : pas de rotation, pas de macro-textures, le moins de coque possible. Je choisis donc de travailler avec des prothèses rondes, dont la largeur de gamme (taille, forme, profil) permet de s’adapter à la morphologie et au désir de chacune. Du fait de mon hyperspécialisation, j’ai le privilège de travailler avec un large stock de prothèses de toutes les tailles et formes, qui sont rangées au bloc opératoire même et qui me laisse donc un choix total. ​J’ai choisi de ne pas recourir aux prothèses anatomiques (en « goutte d’eau »). Pour éviter qu’elles se retournent, ce qui arriverait trop souvent, on les a dotées d’une « macro-texture » qui les accroche à vos tissus comme un velcro. Avec pour conséquence une perte visible immédiate de naturel, un sein immobile et figé, notamment quand la patiente est allongée à la plage ! En outre, voici quelques années qu’on décrit des cas de tumeurs spécifiques liées à ces macrotextures.

Je ne commande pas la prothèse avant l’opération : privilège de mon hyperspécialisation et de l’activité de la clinique, je dispose de toute la gamme des prothèses à portée de main, à proximité de la salle d’opération.

C’est une fois la « loge » de la prothèse préparée que je place « pour essai » la prothèse qui me paraît adéquate.

Je change et en essaie une autre tant que je ne suis pas satisfaite.

Je vous remettrai la « carte » d’identité de chaque prothèse. Elle vous permettra, si vous déménagez ou souhaitez être réopérée dans 10 ou 15 ans, de les changer pour des références semblables.

Il arrive que se forme une coque fibreuse, appelée « périprothétique » littéralement « autour de la prothèse ».

C’est une réaction possible du corps à « l’intrusion » de l’implant

et, parfois, à la radiothérapie.

​Cela peut aller d’un simple raffermissement du sein à une constriction qui peut être gênante, voire une déformation visible avec, dans les cas extrêmes, la formation d’une sphère dure, douloureuse et excentrée.

On peut alors réopérer.

​Ces complications sont de plus en plus rares grâce aux progrès accomplis dans les techniques chirurgicales et, surtout, la conception des implants.

Les techniques de greffe graisseuse sont contraignantes et présentent des limites.

Le lipofilling n’est pas adapté à toutes les femmes.